Des aquariums extraordinaires

Bien loin des concepts clés en main, les aquariums de Paul Louis Duranton sont des œuvres uniques et d’une grande originalité. Ces éco sculptures recréent un équilibre naturel entre l’eau, les plantes et la vie aquatique. Chacune de ses créations est originale mais s’inspire d’un même concept. Toutes constituent des défis techniques, biologiques et esthétiques, et sont nées d’une bonne compréhension des cycles de la Nature.

Un monde décloisonné

« J’ai voulu m’affranchir des limites habituelles de l’aquarium qui enfer- ment les composants dans un espace fini», explique Paul Louis Duranton. Les créations s’organisent le plus souvent soit autour d’un pilier central minéral, soit à la base d’un mur végétal qui sert de support à des plantes et sur lequel s’écoule l’eau. Le principe s’inspire aussi de l’épuration par lagunage. Les plantes absorbent l’excès de nitrates et ont un rôle régulateur. Leurs racines épurent et oxygènent le milieu. Leur substrat sert de filtre. La plupart des réalisations pourraient fonctionner à l’aide d’une simple pompe d’aquarium. Les réalisations les plus prestigieuses comprennent pourtant, par sécurité, un impressionnant équipement qui contrôle et régule de nombreux paramètres.

Quelles plantes ?

Chez Paul Louis, le déclic est venu en observant les arbres en bord de rivière. « Leurs nouvelles racines au contact de l’eau se développent en fonction de la hauteur du niveau d’eau et s’adaptent à toutes les conditions et les variations du milieu ». Podocarpus, bégonias, fougères, asparagus, orchidées, helxine : la plupart des plantes peuvent être utilisées, comme en culture hydroponique. Chacune trouve sa place en fonction de ses exigences en eau et en lumière. Certaines plantes comme les hépatiques fixent l’azote de l’air et ne sont donc plus tributaires des engrais. Il suffit de leur offrir une phase de transition et d’adaptation pour qu’elles développent un système radiculaire adapté au support et pour qu’elles vivent juste avec de l’eau et de la lumière.

Un monde d’équilibre

Plantes aériennes et aquatiques, poissons, invertébrés et microorganismes vivent en équilibre et en interdépendance. Les déchets des poissons riches en nitrates viennent ainsi nourrir les plantes sans favoriser la production d’algues. Afin que l’équilibre soit maintenu, l’écosystème ne doit pas être surchargé en poissons. Tous les poissons d’eau douce sont possibles, du guppy au discus. « De petits escargots aquatiques logés dans les anfractuosités de la roche s’activent pour nettoyer les supports. Les plantes aquatiques contribuent aussi à nourrir les poissons et à épurer l’eau. Il faut apporter un maximum de biodiversité pour créer des interactions positives et éviter ainsi l’eutrophisation du milieu », explique Paul Louis. Le système atteint ensuite l’équilibre.

Entretien et surveillance réduits

Une fois en route, le système fonctionne en circuit fermé. Contrairement aux usages habituels en aquariophilie, l’eau n’est pas changée régulièrement. En revanche, en fonction de l’évaporation, le niveau est régulièrement ajusté et complété. On utilise de l’eau distillée ou de l’eau de pluie, de façon à ne pas élever le pH en apportant, par exemple, trop d’ions calcium.

Des thèmes variés

Ici un paysage exotique, là un jardin zen ou oriental, une forme organique surréaliste couverte de mousse, là encore un mur végétal qui plonge dans un bassin… Pour chacune des œuvres, la lumière est un facteur déterminant et qui peut être limitant. Les structures intègrent des éclairages économes à led judicieusement orientés. Chaque œuvre reproduit un mini monde, un paysage dans une nouvelle échelle sur des thématiques géographiques ou culturelles variées.

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