
Mon animal perd beaucoup de poils au printemps : normal ou inquiétant ?
Votre canapé se transforme en tapis de fourrure et votre aspirateur peine à suivre le rythme… Pas de panique, la perte de poils chez les chiens et les chats au printemps est un phénomène tout à fait naturel. Avec l’arrivée des beaux jours, chiens et chats changent littéralement de pelage pour s’adapter à la nouvelle saison.
La mue saisonnière est un processus qui touche aussi bien les animaux vivant en intérieur qu’en extérieur, même si les premiers y sont parfois moins sensibles du fait de l’éclairage artificiel et du chauffage. Le processus commence généralement en mars-avril et peut durer plusieurs semaines. Les chiens à poils longs ou doubles (type Husky, Golden Retriever, Berger Allemand) sont les plus concernés, tout comme certains chats à fourrure dense, comme le Maine Coon ou le Norvégien. Cette chute de poils est donc normale… tant qu’elle reste uniforme, sans trous ni démangeaisons.
Quand faut-il s’inquiéter ?
Une perte de poils excessive, localisée, accompagnée de rougeurs, de grattages ou de croûtes peut en revanche signaler un problème sous-jacent : allergie, parasite (puces, aoûtats), mycose ou même trouble hormonal. Dans ce cas, une consultation vétérinaire s’impose pour identifier la cause et adapter le traitement. Il ne faut pas oublier non plus que le stress peut parfois se traduire par une perte de poils inhabituelle, notamment chez le chat.
Pour accompagner au mieux votre compagnon pendant la mue, un brossage régulier est vivement recommandé. Il permet non seulement de retirer les poils morts mais aussi de stimuler la circulation sanguine et de renforcer le lien avec l’animal. Une alimentation équilibrée, riche en acides gras essentiels (oméga-3 et 6), peut également aider à améliorer la qualité du poil et limiter la perte.
En résumé, un peu de poils partout au printemps, c’est souvent le signe que la nature suit son cours ! Mais si cette mue vous semble excessive ou inhabituelle, mieux vaut demander conseil à votre vétérinaire. Mieux vaut un doute vérifié qu’un problème ignoré.